Quelques pistes (contes, poésie, légende, jeu, et les vertus de la courge…)
En vrac :
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Les astres et les plantes dans la médecine ancienne
Lune : les plantes lunaires sont rafraîchissantes et calmantes. Elles régularisent les fluides du corps et favorisent la digestion. Elles ont un goût humide, insipide et une odeur terreuse. Leurs fleurs, pâles, sont jaunes ou vertes. Leurs feuilles sont arrondies, pâles et grasses, comme pour la laitue ou le mouron blanc, ou foncées aux veines fortement marquées, comme pour le chou. Fréquemment, les plantes lunaires poussent près de l'eau et elles pourrissent facilement. Le groseillier à maquereau est une plante lunaire excellente pour épurer le système lymphatique, régi par la Lune. Comme plantes lunaires, citons la courge, le concombre, le melon, la pastèque, la laitue, l'endive.
Autres vertus de la courge (toujours bon à placer dans une animation…!)
Magnésium et antioxydants bons pour l'ouïe
Une nouvelle étude menée par des chercheurs américains et coréens suggère que le bêta-carotène, la vitamine C et le magnésium favorisent une bonne audition.
Vous trouvez du bêta-carotène dans les fruits et légumes jaune-orange, auxquels il donne leur couleur : carotte, citrouille, abricot, courge, patate douce…
Elles contiennent aussi du tryptophane à l’origine du bien-être, et de la tyrosine aux vertus anti-blues !!!
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Légende de CHINE (extrait de "Cinq cents contes et apologues du Tripitaka chinois")
Le Bodhisattva, les poissons et les courges pleines de riz.
Pour faire acte de libéralité, le Bodhisattva se jette dans la mer afin de nourrir les poissons. Plus tard, étant un grand poisson, il s’échoue sur le rivage afin de nourrir les hommes. Plus tard, étant prince héritier d’un royaume, ses vertus attirent cinq cents Buddhas qui sauvent le peuple de la famine en lui faisant semer des céréales qui se transforment en courges pleines de riz.
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Portrait du poète Lu Yu (1125-1210), qui prit pour nom de plume "le vieil homme qui n'en fait qu'à sa guise"
l'air de l'automne souffle comme une flûte claire
à la taverne la bannière est hissée, on peut y acheter à crédit
je chante joyeusement en traversant le petit marché
à mon chapeau bas est épinglée une fleur sauvage
une fille de la rivière me garde des crabes frais
un vieux jardinier m'offre des courges tardives
qui devinerait que le vieillard oisif
fait de sa vie une longue ivresse?
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LES JEUX FACÉTIEUX
LE DARU
C'est un jeu des environs de la forêt de Bercé (Sarthe).
Le Daru est une bête fantastique dont la peau s'estime à 40 ou 50 francs. Quand on connait un jeune homme ou une jeune fille simple d'esprit, les camarades lui disent : « Ce soir nous allons chasser le Daru; si tu peux le prendre tu auras la peau, comme nouvel arrivant au pays » . On établit la victime dans un endroit isolé, muni d'une poche [= un sac] et une citrouille dedans (courge).
C'est le piège, il s'assied à côté ; les amis lui disent : « Ne remue pas, nous allons nous mettre en chasse et rabattre la bête vers toi».
Alors la jeunesse se met à battre les bois, les buissons, menant grand bruit. « Le voilà ! crie-t-on au patient, ouvre ton sac. » Naturellement rien ne passe. Cela dure des heures, et l'on recommence le jeu jusqu'à ce qu'une àme généreuse éclaire le naïf. Alors cela devient une scie et chaque personne qui le rencontre lui demande s'il a mangé du Daru, s'il a vendu la peau, etc
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Il y a aussi un conte corse "L'anneau magique" collecté par Delarue (conte-type 560), où il est question d'une souris et d'une courge, mais… je ne pourrai pas te transcrire le texte. Il faut voir le tome 2 de Delarue & Tenèze, "Le conte populaire français"
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J'ai aussi plein de recettes, mais je t'en fais grâce !
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Ani Boquillon * conteuse * (entre autre : détails sur demande !)
