oui Hélène, avec délice mais aussi avec une petite doses de souffrance
le délice, c'est de se laisser entrainer, comme tu le dis si bien, de textes en textes, de livres en livres, de noter, d'écrire, de réécrire...
et la souffrance d'avoir à choisir dans tous ça:
la tentation est grande de vouloir tout garder, mais non, il faut se mettre à la place de celui qui viendra écouter l'histoire et n'aura pas les clefs
un conte n'est pas une conférence
il faut que ce soit intéressant, qu'il y ait de l'action.
ça a été ma réfléxion,
vendredi devant un petit public j'ai essayé de conter avec une version qui était le résultat de mes recherches:
il m'est apparu qu'il fallait encore alléger, enlever par exemple l'écureuil Rastatosk, qui achemine les paroles de haine de l'aigle au serpent
savoureux pour moi, indigeste pour le public: il n'avait rien à voir avec l'action qui se déroulait,
ne garder que quelques noms
il ne s'agit pas de me mettre "au niveau du public" , mais de me mettre au service de mon histoire
je sens que je "tiens le bon bout" mais quel travail!
à côté de ça le reste de mon spectacle, qui sera sur d'autres niveaux: contes fantastiques, légendes...me semble bien plus facile .
lisa
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lisa.baissade.free.fr]